Voilà encore un groupe que je découvre avec beaucoup de plaisir. Originaire de l'Alsace, Tis porte plutôt bien son nom avec des compositions délicates et raffinées qui nous transportent dans ses rêveries. Dès le premier titre, "Nameless" on découvre les voix de Audrey Braun et de Pierre Vasseur, dont le timbre se marie parfaitement, et pour l'humour, colle parfaitement aux mélodies. Entre légèreté , douceur et mélancolie, et des instants plus nerveux, Tis puise ses influences dans le folk rock américain et y mélange la délicatesse de la pop, en préservant la trame de fond, celle d'un monde imaginaire qui envoûte facilement, grâce à ses harmonies et ses arrangements soignés. Le titre éponyme "Lost in the Flax Flowers" est entraînant, "Dorian Gray", est tout simplement envôutant, alors que "confessions" est un morceau nerveux, difficile de ne pas tomber dans cette toile que Tis assemble de ses émotions.
Album : Lost In The Flax Flowers
Titres : Nameless - Story- No One - Lost in the Flax Flowers - Song for Ghosts - Quiet - Dorian Gray - Confessions - The Swamp - The Burning Act - In the Breath of September - Never Diving - For all the Orphans.
Date de sortie : 9 février 2010
Myspace : http://www.myspace.com/tisweb
Malgré les 7 heures de route, le groupe dégage une énergie exceptionnelle. Erwan, au chant et guitare est même plutôt exité, mais c'est pour la bonne cause. Le groupe joue les titres de son premier EP sorti en France, mais aussi des titres issus de leur album "Vingt" dont la sortie sur l'hexagone est prévue fin 2010, début 2011. "Vingt", "Bang bang", "le cochon 311", dont Erwan ne manque pas d'expliquer à quoi se rapporte cette chanson, autant de titres qui font mouche auprès du public, rapidement conquis par les compositions et le jeu de scène. Après une heure de concert, le groupe laisse Erwan seul sur scène. Ce dernier ne prendra aucune pause, et après quelques morceaux acoustiques dont "Guerre éclair", les voilà reparti à l'assaut. C'est rock, c'est entraînant, et le groupe fait preuve d'une grande générosité, révélant même quelques nouveautés. La prestation aura donc duré près d'1h30, et laisse un public ravi qui ne part pas, et qui reste longtemps à discuter dehors avec les musiciens du groupe. Dans certains yeux on peut lire de grandes choses et même dans les miens, on y lit, pardon, qu'Atomique DeLuxe est "un putain de groupe de rock !!!" 
Loin de tout formatage et d'étiquettes, Claude Prieur nous livre un nouvel album étonnant, qui mélange aussi bien l'électro au rock, qu'à la musique orientale. L'intro de Tag-Free est un voyage sonore en mode balade entraînante et aventureuse, qui accroche par son côté innovant en nous offrant un réel plaisir d'écoute, de par son originalité. Claude Prieur n'est pas du genre à se répéter et "Les distances" mettent en avant des guitares acérées sur une rythmique lente et une atmosphère sombre, qui flirte avec le blues, alors que "tu peux pas empêcher un coeur d'aimer" livre un morceau expérimental. "The GouGou Monster" est le titre le plus étonnant avec un morceau très bruitiste et futuriste. Tag-Free est donc bien différent du dernier album, en s'affranchissant du format classique de la chanson et porte donc parfaitement bien son nom, avec son ensemble de graffitis sonores entêtants qui démontre une liberté de compositions rare. 
Après un passage à Paris les 25 et 26 mai où elle à joué au Baron et au Scopitone, Gemma Ray sort actuellement son nouvel album, "It's a shame about Gemma Ray". Réalisé par Matt Verta-Ray au New York Hed Studio entre noël et le jour de l'an, ce nouvel album comprend 16 compositions regroupant de nombreuses reprises dont, "I've got a crush on you" de George & Ira Gershwin, "Everyday" de Buddy Holly, "Drunken Butterfly" de Sonic Youth ou encore "Ghost on the highway" du Gun Club. 
Versatil vient de sortir un maxi 3 titres sur lequel le trio déverse une énergie électrisante. Côté son, le groupe ne fait pas dans la demi-mesure, ça envoie du gros son sur "le syndrome de Florence", avec des riffs explosifs et une rythmique remontée à bloc. Sur "Des places pour le paradis", les riffs sont toujours aussi nerveux et tranchants, jusqu'à devenir oppressants, peut être pour mieux nous perdre dans leur paradis. La fin nous laisse pourtant respirer avec une musique enivrante comme un parfum, avec des alternances de calme et de décharges électriques, mais aussi des arrangements bien ficelés. Voilà donc un 3 titres qui nous laisse forcément envie d'en écouter plus. 
Un premier titre rageur qui nous parle de la ménagère de 50 ans, un second titre décapant, voilà qui fait du bien au sens et prend rapidement aux tripes. Ce premier album de cette nouvelle formation composée d'anciens membres de LIK...ID nous livre 13 compositions rock sur fond de textes contestataires et d'un certain humour, qui jouent avant tout sur l'efficacité avec des morceaux qui ne dépassent pas les 3 minutes. Enregistré et mixé par Shanka, guitariste de No One Is Innocent, l'ensemble est convaincant, sans concessions et à la fois brut et moderne, avec ici et là quelques sonorités électro. On retrouve d'ailleurs Kemar, chanteur de No One sur le titre, "Une longue histoire". S'il fallait résumer les thèmes abordés, disons que la connerie humaine est très présente, et le titre "Monde de merde" est là pour le prouver. Le modernisme, l'écologie, le machinisme, le conformisme, et même la télé y passent. A l'image du visuel de l'album, Bagdad Rodeo vise juste et certains titres sortent du lot, comme les très rock "Mauvais perdant", "une longue histoire", "Revolucion", et plus particulièrement "la farandole", percutant et dansant, grâce à un groove imposant qui fait de ce titre un véritable tube en puissance. 
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